Je viens de publier mon nouvel article sur mon blog du journal Le Temps consacré au numérique et ses implications sociétales et numériques. Intitulé « Pegasus dans les mains des mollahs? Les dangers des armes d’espionnage numérique » il s’inquiète du fait que la société israélienne NSO Group vende son logiciel d’espionnage des téléphones mobiles Pegasus à des régimes autoritaires. Fait avéré, le Quatar, le Maroc et les Emirats Arabes Unis en sont les clients. Plus récemment, l’Iran le serait peut-être aussi, comme le craint un journaliste d’un magazine d’investigation en ligne où interviennent des journalistes palestiniens et israéliens qui militent pour la paix entre les deux pays. Cet outil permet le renforcement de la répression qui règne dans ces régimes, mais également des dérapages dans certains pays occidentaux. L’article tente de comprendre pourquoi l’Etat d’Israël se montre aussi tolérant envers une entreprise de son pays qui met à disposition de ses ennemis une telle arme.
Car en effet, les armes numériques de surveillance sont désormais considérées comme des armes au même titre que des armes conventionnelles. En guise de conclusion, il s’interroge sur l’avenir de la démocratie si un tel laisser-faire sur la détention de cette arme continuait à se développer et revient sur les dangers d’une dérive vers une société de surveillance totale.
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