Surveiller et résister

Publication d’un article basé sur un chapitre de ma thèse, écrit en collaboration avec Francesca Poglia Mileti, spécialiste de la sociologie du travail, et édité dans l’ouvrage collectif Les pratiques transformatrices des espaces socionumériques (Presses Universitaires du Québec). Il traite de la façon dont les dispositifs de contrôle, supposément construits par le haut, reposent en fait largement sur des stratégies de pouvoir et des micro-mécanismes interactionnels entre les entreprises, les employés et les individus qui participent à la fabrication de leur propre transparence.

carte provigo cadré et net 800p
Pancarte d’une grande enseigne canadienne affichée aux caisses incitant les clients à signaler les caissières qui ne demandent pas spontanément de présenter leur carte. On leur promet 1000 points de bonus.

Mais s’ils créent ainsi la possibilité de se faire surveiller, ils créent aussi des mécanismes de résistance spontanés. L’article suggère en conclusion qu’il serait intéressant d’examiner des possibilités de résistance contre la surveillance issues de ces interactions plutôt que de se reposer uniquement sur des lois explicites ou des principes de sensibilisation.

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